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Bigot retrouve la compétition ce lundi après deux ans de suspension
Après deux ans de suspension pour dopage, Quentin Bigot relance pour la
première fois le marteau en compétition, ce lundi soir au stade Dezavelle de
Metz. Un moment fort pour lui.
Quentin Bigot : « Le scénario, je me le suis fait mille fois dans ma tête… » Photo Anthony PICORÉ
Enfin, il va pouvoir passer à autre chose. À 23 printemps, après deux
années de suspension, à payer sa dette et à ronger son frein, Quentin Bigot a
envie de lancer comme avant. Lancer le marteau, une passion qui n’a jamais
quitté ses veines malgré une histoire dont les fils s’étaient un peu emmêlés.
Le 11 juillet 2014, il y a deux ans jour pour jour, Bigot avait disparu de
la liste des championnats de France élite à Reims. Ce vendredi-là, les
questions autour de son absence gênaient aux entournures les interlocuteurs.
Forcément. La première version ? Une blessure, contractée lors d’un
entraînement un peu poussé. La vraie raison tombait quelques heures plus tard.
Contrôlé positif à une substance dopante en juin, l’Amnévillois venait de
recevoir la notification de sa suspension provisoire. Un souvenir fixé dans sa
mémoire : « C’était le jour du concours du lancer de marteau , explique le
néo-Messin. Je n’avais pas encore pris conscience de la gravité de la
situation. Ce qui m’a marqué, en revanche, c’est mon passage devant la
commission de discipline quelques jours plus tard. » Où il écopait de deux ans
de suspension. Ambiance plombée, le Lorrain décidait alors de couper le
courant.
Pas de JO
Les débats débordaient des stades d’athlétisme et l’affaire prenait des
proportions judiciaires. Vingt-quatre mois plus tard, bercé entre dépression,
remise en question et remise en forme, Bigot veut saisir sa seconde chance, à
partir de ce lundi. Et pour ça, le choix du cadre est tout sauf un hasard. Loin
d’Amnéville et de ses photos jaunies, le costaud d’A2M prendra l’instantané de
son retour au stade Dezavelle, son nouvel environnement depuis quelques mois.
Et sous les yeux de Pierre-Jean Vazel, l’entraîneur qui l’a aidé à se reconstruire.
« Le scénario, je me le suis fait mille fois dans ma tête et je suis sûr
que c’est encore loin de la réalité , avoue le Lorrain. J’estime que ce qui
s’est passé est derrière moi et je veux seulement redevenir performant. »
Attendu pourquoi pas au-delà des 78 m, une marque qui lui permettrait d’être un
solide candidat à une médaille olympique, Quentin Bigot sait que le rendez-vous
brésilien ne sera pas à son programme.
Un crève-cœur auquel il s’attendait : « Bernard (Amsalem, le président de
la Fédération française) a dit à mon entraîneur qu’il était hors de question de
m’emmener à Rio, même si je fais les minima. Je comprends, mais je trouve
dommage qu’il ne me l’ait pas dit directement. En deux ans, je n’ai pas eu une
seule nouvelle de la Fédération. » Peut-être que les choses pourraient vite
changer : depuis sa suspension, aucun lanceur de marteau français n’a vu son
engin atterrir au-delà de la ligne des 75 m. Une marque que Bigot a atteinte à
l’entraînement, ce samedi…
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