ARTICLE RÉPUBLICAIN LORRAIN du 6 mars 2016

714 coureurs au départ, record de participation !

C’est fait  ! Le record de participation au Semi-marathon intercommunal de la vallée de l’Orne est battu ! Pluie, vent et froid n’ont pas repoussé les 714 endurants sur les 21 130 m parcourus à travers les artères des six communes.

C’ est un temps à ne pas mettre un chien dehors, mais nous, les coureurs de fond, on s’adapte à la météo », assure Patrice, le Moyeuvrien, qui a participé, depuis 1999, aux dix-huit éditions du Smivo. Sur le parcours, au départ de Rombas, qui emprunte les artères de Moyeuvre, Rosselange, Clouange, Vitry et Gandrange, la pluie incessante n’a pas été un obstacle pour les athlètes : « Le vent qui soufflait de face sur le Fil bleu de l’Orne était plus gênant », précise Alexis Jean de l’ASGVO gandrangeoise. « À choisir, mieux vaut courir dans ces conditions que sous la canicule », se console le Meusien Christophe Chatelain.

Sur le parcours, plus de deux cents signaleurs bénévoles se sont répartis sur le circuit, afin d’assurer la sécurité avec les secouristes. Et comme de coutume, les favoris ont pris les devants, mais : « Nous, les anonymes, on assure le succès de la course », ajoute Stéphane. Un peloton, formé d’une douzaine d’athlètes, a déjà fait le trou sur les berges de l’Orne à une moyenne de 16 km à l’heure. L’écart s’est accentué au passage de Moyeuvre-Grande, puis à Vitry-sur-Orne, où Anthony Parrico et Pascal Godart ont fait le break au rythme de 17 km à l’heure. Bien en jambes, le sociétaire de l’US Toul, qui réside à Hagondange, Anthony Parrico, prend la poudre d’escampette pour faire cavalier seul jusqu’à l’arrivée devant l’hôtel de ville rombasien, avec 1 minute et 48 secondes d’avance sur son compagnon d’échappée. « C’était un test pour ma préparation au marathon de Paris » , sourit le vainqueur. Et sous les yeux des spectateurs et des élus des six villes associées sportivement pour fonder le Semi-marathon intercommunal de la vallée de l’Orne, les 712 participants suivants franchissent la ligne d’arrivée pour être enregistrés par Marie-France Dumon, chargée de l’informatique.

« La bosse de Vitry est casse-pattes, mais le parcours est plat, je suis heureuse d’avoir bouclé la boucle à mon rythme », souffle Sylvie, sportive anonyme parmi les quelque 200 féminines qui ont paraphé leur engagement au Smivo.

« Je suis heureux du dénouement de cette 18e édition, où chaque bénévole ne tire pas la couverture à lui. C’est ça la solidarité sportive », sourit le président de l’entité sportive intercommunale, Maurice-Karl Tutavae. « 8 0 0 pré-inscrits et 714 endurants au départ, c’est encourageant quand on sait qu’on ne vise pas les records, mais le bien-être des coureurs », complète l’homme-orchestre de l’organisation de la course, Joël Dumon.

Après la remise des récompenses, un repas a réuni les 200 bénévoles lors d’une troisième mi-temps conviviale.