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Pascal Martinot-Lagarde et Cindy Billaud ont immortalisé leur passage à Metz, hier soir. Et pris quelques clichés souvenirs. Photo Anthony PICORÉ
Le look
est soigné. À 24 ans, Pascal Martinot-Lagarde n’est pas seulement le numéro 1
incontestable des haies françaises. Il en est aussi un formidable ambassadeur.
Ce lundi, pendant plus d’une heure, le Parisien a donné des conseils aux
curieux et même livré quelques déclarations dont il a le secret. La plus
remarquable ? « Celui qui sera champion de France du 60 m haies dans deux
semaines aura de fortes chances d’être champion du monde. » Et en attendant
d’écrire cette nouvelle histoire, il a ouvert un autre livre. Celui de son
intimité.
• Pascal
Martinot-Lagarde, comment êtes-vous venu à l’athlétisme ? « J’ai commencé très
jeune, à 5 ans. J’ai gagné le cross scolaire à plusieurs reprises et ma taille
ne passait alors pas inaperçue. Je suis vite devenu plus grand que mes
instituteurs ( rires ) et j’ai suivi mon grand frère, Thomas, à l’athlétisme. »
• Y
a-t-il un champion qui a marqué votre enfance ? « Je n’étais pas trop du genre
à regarder la télévision ou avoir quelqu’un en poster dans ma chambre mais on
peut parler d’un mentor. En 2005, quand Ladji Doucouré devient champion du
monde du 110 m haies, il casse des portes et devient un exemple pour toute une
génération. »
• Du
coup, aujourd’hui, c’est difficile de courir contre lui ? « Ladji, c’est un
très grand champion mais quand il est dans un couloir à côté de moi, c’est
surtout un adversaire. Un adversaire comme un autre que je veux battre à tout
prix. »
•
Qu’aimez-vous le plus dans votre quotidien d’athlète ? « J’aime me lever le
matin. Et voir que je vais consacrer toute ma journée à faire ce que j’aime le
plus au monde : de l’athlétisme. »
• Il y a
aussi quelques facettes plus sombres dans la vie d’un sportif de haut niveau,
non ? « On a de la chance de vivre de notre passion mais la blessure peut
survenir à tout moment. Celle qui ruine une préparation, un objectif, une
saison… On se prépare parfois tellement dur que la contre-performance peut vite
devenir un objet de frustration. »
• Petit
exercice de visualisation. Nous sommes le 16 août 2016 et il fait très chaud à
Rio. Vous êtes dans le couloir numéro 4 de la finale olympique du 110 m haies.
À quoi pensez-vous avant le coup de feu du starter ? ( Il ferme les yeux ) «
J’essaye de faire abstraction du monde qui regarde et je me concentre. Je
focalise la moindre des cellules de mon corps sur les treize prochaines
secondes qui vont s’écouler car je sais qu’une course comme ça ne peut arriver
qu’une fois dans une vie. Je sais aussi que ma performance doit être parfaite
si je veux devenir champion olympique et je mets absolument tous mes sens en
éveil. Et surtout, j’espère couper la ligne en tête en un peu moins de treize
secondes. »
• En
allant un peu plus loin encore : dans quinze ans, votre carrière est finie et
vous êtes père de famille. Votre fils vient vous voir car il veut faire du 110
m haies. Comment réagiriez-vous à ça ? « Je deviens coach. Dans la seconde (
rires ). »
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vendredi 22 novembre :
Hors Stade :
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