Elle est partie avec la discrétion qui la caractérisait

Elle est partie avec la discrétion qui la caractérisait. À la mi-septembre. À ce qui est encore l’intersaison.

En juin, à Forbach, au Schlossberg, à l’occasion du meeting international, elle était encore à son poste, comme toujours, pour servir et faciliter le travail des autres.

Nicolas Schœser était une femme dévouée, d’une efficacité scrupuleuse et même sourcilleuse. Une bénévole, une vraie.

Après une carrière d’athlète dans les lancers sous la coupe de Josiane Bordelier, une référence, Nicole Mathis-Schœser avait pris quelques distances avec la piste et les stades avant d’y revenir comme officielle grâce à ses enfants, Éric, Christelle et Sylvie, tous pratiquants, et aux côtés de son mari Hubert.

Elle était vite devenue une juge incontournable dans la spécialité des lancers et des sauts avant de se hisser sur la scène nationale et internationale participant notamment avec ses collègues de l’Esty, Jean-Marcel Martin et Patrick Martin, aux championnats du Monde d’athlétisme qui s’étaient déroulés au stade de France à Paris en 2003.

Toujours humble, on la retrouvait de week-end en week-end, d’un cross à l’autre, d’un stade à l’autre, et à l’Anneau de Metz, le plus souvent, où elle officiait en parfaite technicienne Logica.

Nicole Schœser était membre du comité directeur du CDA 57 après avoir été longtemps la secrétaire adjointe de l’Esty.

Tous les gens qui l’ont croisée gardent en mémoire son extrême gentillesse, sa grande serviabilité et avec nous, lui disent, Merci, Madame.